Sont présentés ici les développements proposés en enseignement et recherche dans le domaine de l’Art-thérapie.
Bien que nouvelle, l’Art-thérapie comme discipline paramédicale ou le métier d’Art-thérapeute comme profession à part entière ne sont plus à présenter.
Nombre d’institutions de soins (Art à l’hôpital par exemple) bénéficient de cette discipline.
Ce qu’on attend des professionnels aujourd’hui, c’est la justification scientifique de leurs résultats. Ainsi, les protocoles thérapeutiques vont mettre en avant les stratégies, les observations et les évaluations.
L’équipe de recherches de l’Afratapem a mis en place une modalité spécifique d’évaluation des résultats obtenus. Il s’agit certainement avec le cube harmonique (réf. Tout savoir sur l’Art-thérapie, éd. Favre) du premier outil évaluatif spécifique dans la discipline art-thérapeutique.
Entre la recherche d’objectivité de la science et l’exploitation de la subjectivité en Art, l’art-thérapeute doit proposer des outils, résultats et discussions propres à la discipline, complémentaires dans l’équipe de soins et pertinents dans leurs appréciations.
C’est le « défi » de ce début de siècle que l’Art-thérapie devra relever.
Dans le cadre du Centre d’Etudes Supérieures de l’Art en Médecine (Cesam – Afratapem), les art-thérapeutes formés ont la possibilité de poursuivre un axe de recherche qui trouvera son aboutissement dans une présentation publique et éventuellement une publication. Travail guidé par Fabrice Chardon, directeur d’enseignement et de recherche à l’Afratapem, psychologue clinicien, art-thérapeute DU, docteur en psychologie clinique et pathologique, responsable pédagogique du DU d’art-thérapie de Grenoble.
Le Centre d’Etudes Supérieures de l’Art en Médecine créé par l’AFRATAPEM en 2012 a pour objectif d’accéder à un enseignement et une recherche de haut niveau.
Séminaires, laboratoire de recherche, masterclasses sont organisés chaque année.